LE FESTIVAL

Festival
de l'Arpenteur

Théâtre pentu et parole avalancheuse depuis 1996

Commune des Adrets & Massif de Belledonne

Du 8 au 15 juillet 2023

Arts vivants, littératures, paroles scientifiques, arts visuels, rencontres insolites sur les pentes du massif de Belledonne (Isère) : voilà pour la charpente du festival de l’Arpenteur. Les artistes invités, reconnus ou encore en devenir, jouent le jeu d’une aventure atypique, sensible, humaine, sur scène et dans le jus joyeux de nos lieux de vie ou d’évasion : « bivouac », tablées pour des causeries bien arrosées, ou en marche vers les refuges et sur les crêtes…

billetterie

acheter vos places sur place ou en ligne

Parce que nous souhaitons que nos propositions soient accessibles à tous, nos tarifs évoluent. Nos rendez-vous sont proposés pour partie en accès libre quand nous demandons une participation sur d’autres, comprise entre 5 et 15 €. Un tarif d’accès très réduit est prévu pour les personnes qui en ont le plus besoin.

Se retrouver

venir

EN VOITURE depuis Grenoble (20 min.) prendre A41 direction Chambéry, sortie 24b Froges

EN VOITURE depuis Chambéry (30 min.) prendre A41 direction Grenoble, sortie 23 Le Touvet

EN COVOITURAGE

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se restaurer

Le Bivouac

Espace convivial au coeur du festival, le Bivouac vous propose chaque jour une restauration maison, simple et soignée, un espace café-buvette, une librairie éphémère ainsi qu’une petite scène – tous les jours à partir de 17h30 et jusque dans la nuit !

SE LOGER

dormir dans la pente

Vous souhaitez profiter du festival plusieurs jours et dormir dans le paysage ? Trouvez l’écrin parfait pour vos nuits en cliquant sur l’un des liens ci-dessous* :
Camping des 7 Laux
Prapoutel – Village vacances
Refuges
Gîtes

 

* Un tarif préférentiel est proposé par le Camping des 7 Laux avec le code ARPENTEUR2023 pour les festivalier.e.s qui réserveront en ligne. Un tarif préférentiel est également proposé par le Village Vacances Les Ramayes pour les festivalier.e.s (contactez le village vacances par téléphone pour plus d'informations). 

découvrir

la presse en parle

Aux Adrets, des archipels à arpenter, lettrés en pente douce, des paroles avalancheuses, (dés)équilibres, vertige des auteurs : pour découvrir le festival sous un autre jour, retrouvez une sélection d’articles parus dans la presse nationale depuis les premières éditions !

En partenariat avec Télérama

«Scènes obliques éprouve la chance de la montagne comme terrain de jeu. Un écrin qui vaut pour ce qu’il est autant que par l’invitation qu’il formule à être dépassé. N’est-ce pas pour cette raison que l’on grimpe vers les crêtes et les sommets .»

Antoine Choplin

Directeur artistique du festival

mise à jour en cours

Édition 2023

point(s) de suspension

Point(s) de suspension : la locution ouvre à une réjouissante et profonde polysémie qui, de toute part, résonne avec nos fondamentaux, mais aussi avec la plus large actualité, la nôtre, oblique, autant que celle du monde.

C’est d’abord une invitation à élever le regard. Une injonction douce à la verticalité, à l’échappée franche et sereine, à un rapproché espiègle avec nos plus vastes paysages, cimes, nuages, cosmos. Avec, à la clé, la venue de possibles renversements, pirouettes du corps et de l’esprit voulues par nos pentes montagnardes et nos géographies chahutées. Celles d’ici, celles de la planète, toutes à portée de main. De la suspension, l’artiste Chloé Moglia avec qui nous pousserons la porte de cette édition, suggère l’un des plus beaux récits. Suspendue, dit-elle, j’ai la sensation de ressentir puissamment les flux qui m’environnent, l’air qui circule. Je me reconnecte au vivant…

Il y a aussi cette élégance avec laquelle la suspension incarne l’immobilité, la pause et le silence indispensables, une forme de retrait au monde propice à toutes les acuités ; mais qui porte aussi au mouvement qui lui fera suite et dont elle constitue, en gestation, le creuset. Une belle signature pour ces jours d’arpenteur, fissure féconde offerte à l’encontre des courants majoritaires 

et souvent indomptables, course du temps, déferlements de normes et de réseaux, agitations.

Dès lors, se pourrait-il que, depuis le jardin suspendu de nos montagnes, s’énonce une contribution, même d’une infinie modestie, à la nécessaire inflexion de nos trajectoires ? De nos valeurs premières ? De nos éthiques ? Est-il tout à fait déraisonnable d’espérer de cette conjecture ?

C’est en tout cas avec cette lueur posée sur l’horizon que Scènes obliques voudrait poursuivre sa quête des altitudes. Toutes formes d’altitudes. Un chemin de crêtes, à hauteur de femme et d’homme, concertant entre les haltes et l’allant aventureux et vital.

Et s’il arrive que, de cette cordée magnifique que nous formons ensemble, un marcheur décide de s’éloigner, il goûtera certainement ce privilège : depuis le versant d’en face, celui de se retrouver au spectacle de ce fragment d’humanité en mouvement et tenu par un élan qui ne connaitra point de suspension. ll aura, j’en jurerais, le sourire aux lèvres…


Antoine Choplin, directeur artistique.

  • Ceux qui marchent debout

    15/07 A 22:00

Les dernières éditions de L’Arpenteur ont bénéficié du soutien de nos partenaires institutionnels et privés :